Rien à faire !
Cette fois, il faut que je me mette dans la tête que la boulimie est d’une puissance telle, qu’il ne suffit pas de se jurer que le lendemain on ne fera plus de crise, pour s’en sortir. Il faut que je me persuade de cela, et écoute enfin les conseils de mon psy qui s’évertue à me faire comprendre que dans un premier temps, je dois accepter ces troubles tels qu’ils sont, ne pas essayer de les repousser ou de les éviter, et que je me concentre sur d’autres objectifs qui me mèneront à un résultat plus fiable.
Pour guérir de la boulimie-anorexie, il faudrait remporter toutes ces batailles :
· Ne plus se peser
· Réintroduire de manière progressive des aliments consistants
· Eliminer les aliments minceur et 0%
· Manger à chacun des 3 repas pour éviter l’excès de sensation de faim
· Aller vers les autres et éviter l’isolement, accentué par la maladie
· Croire en moi, avoir confiance et me persuader que j’ai le droit d’exister
· Limiter les exigences envers moi-même et le désir d’atteindre toujours le « mieux »
· Accepter de m’accorder du temps et des bons moments
· M’accepter telle que je suis, m’aimer et ne pas vouloir être différente
Si je remportais chacun de ces combats, la guerre serait finie paraît-il !
Dans quelques jours, c’est mon anniversaire (je suis du 25/08). Quand mon Thierry m’a demandé ce qu’il me ferait plaisir, la première pensée (que j’ai exprimée tout haut) qui m’est venue à l’esprit a été celle-ci : « GUERIR » ! Oui, c’est vrai, rien d’autre je crois ne pourra me faire plaisir et être accepté avant cela…
J’en rêve la nuit, j’y pense toute la journée. Je veux guérir et me sortir de là. Alors pour cela, je vais une fois de plus me redresser, me ressourcer et trouver les forces nécessaires à participer à toutes ces batailles. Je les remporterais, les unes après les autres, et enfin, cette guerre ne sera plus qu’un terrible souvenir…