Sur le départ

Une fois encore, des émotions qui s’interfèrent, se contredisent et m’envahissent ! Ce soir, c’est le départ en vacances avec ma p’tite famille. Quelques jours en bord de mer.

D’un côté, j’ai hâte et je suis excitée à l’idée de partir, car je compte sur ce changement d’environnement et d’habitudes pour me ressourcer un peu. Je laisse pour quelques jours la maison, le ménage, les autres tâches, les travaux, les factures, les obligations, la routine, les voisins…, pour aller découvrir un lieu inconnu, prendre uniquement le temps de me reposer, ne rien faire, ou faire ce dont j’ai envie. Profiter pleinement de Thierry et les enfants, prendre un peu de soleil (espérons que le temps sera avec nous !), me baigner… Je mise tout sur ces vacances, pour essayer de me sortir un tant soi peu de la maladie. 

D’un autre côté, j’ai très peur et cela m’angoisse. Peur de ne pas pouvoir gérer ces fichues crises de boulimie dont je n’arrive pas à me sortir. Et oui, pas évident de « criser » quand vous savez qu’il n’y a que le strict minimum dans les placards, et qu’il ne faut surtout pas épuiser les stocks rapidement car l’épicerie du camping n’a pas les prix « éco » ! ! Pas évident non plus d’aller aux blocs avec votre musique à fond qui d’habitude, à la maison, me permet non seulement de cacher les bruits que je pourrais faire mais aussi d’avoir un peu moins honte de vomir au dessus de ma cuvette !  Il faut que je me persuade alors, que cela va justement m’aider à maîtriser les crises et les éviter. Je l’espère en tout cas.  

Et puis on verra bien. Je ne veux plus maintenant me stresser à l’avance pour rien, sans savoir, par anticipation. Cela ne sert à rien. J’aurais bien le temps de m’angoisser sur place s’il y a lieu ! Allez, je positive, et tout va très bien se passer. Ces vacances vont me faire le plus grand bien, et je vais revenir en pleine forme.  

A mon retour, le lundi 28/08, j’aurais plein de choses à raconter…