Où est passée ma lumière ?
Depuis dimanche, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. L’impression de ne pas me sentir très bien, être mal physiquement (fatiguée, tendue, mal partout…), le moral à ras les pâquerettes, pleine d’interrogations et une légère angoisse qui semble s’installée !
Aie ! Un petit passage à vide ?
Certainement. Comme tout le monde je pense. Ce n’est pas parce que l’on se sort de quelque chose, que l’on va mieux, que l’on est « guéri », que l’on n’a pas le droit à des jours plus tristes ou moins biens, des coups de cafard ou des moments de faiblesse. Ou mêmes quelques légers échecs en rapport à la maladie. Je dirais même que c’est inévitable et qu’il ne faut pas pour autant dramatiser ou se focaliser dessus.
Ce qui m’ennuie, c’est que j’ai la sensation de ne plus voir ma lumière. Celle qui était là, si proche, au bout de ce terrible tunnel dans lequel je suis si longtemps restée. Je la voyais et chaque jour je continuais d’avancer dans sa direction. Je courais vers elle pour atteindre définitivement la porte de sortie qu’elle représente.
Mais ce soir, il fait si sombre. Tout noir même.
Me serais-je subitement perdue ? Trompée de chemin ? Aurais-je fait demi-tour sans m’en apercevoir et donc, serais-je dos à ma lumière ?
Oh non ! Impossible. Parce que je ne le veux pas. Hors de question d’un retour en arrière… Alors je vais faire en sorte de ne pas me poser d’avantage de questions ce soir et demain, je réagirai, je mettrai toute mon énergie à me remettre dans la bonne position pour revoir le ciel bleu qui semblait si proche et recommencer à avancer vers cela. Suivre ce chemin qui me menait vers un quotidien tellement plus agréable, ce bonheur retrouvé, cette envie de vivre et de continuer…