Vendredi 12 mai 2006
En effet, je me suis levée ce matin après avoir dormi 4h00 en tout (une vraie victoire car habituellement je ne dépasse pas 2 h de sommeil)… Je me sentais pour une fois bien reposée, et prête à assumer une journée de travail qui s’annonçait difficile. Je devais être au top car il me fallait animer un Jury de recrutement avec mon Directeur toute la matinée. Pas le moment de ressembler à un légume ou un cadavre ambulant !
J’ai pris un petit déjeuner légèrement plus conséquent, histoire de tenir le coup et de ne pas avoir le ventre qui fasse ses multitudes de doux bruits lors des entretiens ! Cela m’a fait du bien et m’a permis d’assurer, de donner le meilleur de moi-même. D’ailleurs, qui dans ces moments-là pourrait se douter que je suis malade ? 
Le reste de la journée a été plutôt positif. Pas trop de souffrances physiques particulières, le moral au rendez-vous, et le désir d’aller de l’avant. J’ai réussi aujourd’hui, à ne penser qu’à des choses positives, comme nos projets, nos occupations, au week-end à venir, à Thierry, aux enfants…
En sortant du travail, je suis passée par la boulangerie prendre un dessert pour ma petite famille... et pour me sentir moins frustrée et me faire également un p"tit plaisir, je me suis offert un joli bouquet de roses jaunes ! Instant de bonheur tout simple, mais tellement important...
J’ai réussi à m’évader quelques heures de cette prison dans laquelle tu m'emmures et ai pu respirer un peu. Cela m’a fait du bien et j’ai vraiment apprécié ces moments de répit.
Malgré tout cela, sans pouvoir l’expliquer, j’ai refait ce soir une bonne crise de boulimie. Mais je ne veux pas en parler. Je veux rester sur mon rayon de soleil ce soir…