Mardi 6 juin 2006

Publié le par Justine

 

 

 

En faisant quelques recherches personnelles ce matin, j’ai parcouru un article sur l’anorexie. Le paragraphe ci-dessous en faisait partie :

 

 

 

 

« Les anorexiques et leur mère

 

 

Les interactions entre la mère et l’enfant dans les premiers temps de la vie sont tout à fait essentielles dans la genèse de la structure psychique de tout un chacun. On constate l’ampleur de l’attachement et de la dépendance réciproque entre les anorexiques et leur mère.
La place que prend le père dans cette relation est médiée par la mère. Une femme qui ne permettra pas l’introduction d’un tiers dans la relation avec son enfant pourra choisir un partenaire dont le tempérament ou l’attitude conforte cette absence de place.
Certaines jeunes filles se trouvent ainsi à une place essentielle pour l’équilibre maternel. L’enfant est un peu comme un double et ce double est une certaine façon de protéger la mère. En même temps, l’investissement narcissique de la mère l’amène à fréquemment valoriser chez sa fille et dans la famille tout ce qui peut être socialement apprécié: les performances en terme de résultats scolaires, la réussite sociale et cela au détriment de formes d’épanouissement plus affectives et plus personnelles. Les familles dont sont issues les anorexiques sont dans la plupart des cas des familles «idéales» imprégnées de l’idée du devoir, de l’ordre, de la réussite. L’harmonie est obligatoire et les conflits sont écartés. L’individualité et l’indépendance ne sont pas tolérées. Par leur anorexie, les filles essaient de se distancer de leur famille pour pouvoir organiser leur vie à leur goût. […] »

 

 

Intéressant ce qui est écrit ! Du coup, j’ai médité un peu là-dessus, et essayer d’associer cela à ma propre histoire, à mon éducation… Une fois encore, j’ai essayé de comprendre. Pire qu’une séance de psy ! ! Journée consacrée aux interrogations donc, à la recherche de certaines causes, conséquences, réponses…

 

 

 

 

Le pire, c’est que la dernière question que je me suis posée en fin de journée est la suivante : « est-ce réellement nécessaire de savoir POURQUOI on en est arrivé là, pour pouvoir s’en sortir ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Archives 04 à 06-2006

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